Identification des zones côtières à fort potentiel en énergie marine renouvelable (vagues/houles) à travers l’étude de la morphologie côtière et sous-marine et hydrodynamique
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Abstract
Bien que les vagues soient souvent traitées comme facteur naturel érosif, elles transportent toutefois une énergie renouvelable pouvant être exploitée notamment pour le développement durable des zones côtières rocheuses (i.e., falaises) où l’électrification classique est souvent difficile. Au niveau Méditerranéen, les travaux de Besio et al., (2016) [6] ont montré que ‘la zone la plus énergique de la Méditerranée se situe dans le bassin occidental entre les îles Baléares, la Sardaigne, la Corse et la côte nord de l'Algérie et ce, avec une puissance moyenne annuelle - le long de la côte - d'environ 10kW/m’. L'objectif de cette étude est l'identification des zones côtières à fort potentiel en énergie marine, avec comme exemple d'application le littoral compris entre Tamentfoust (Alger Est) et Ain Tagourait (Tipasa Est). En se basant sur l’étude des indicateurs de la morphologie côtière et sous-marine, couplée avec la modélisation du forçage induit par les vagues à la côte par le modèle SWAN, des zones côtières potentiellement à ressource en énergie marine ont pu être identifiées. L'étude a montré que les vagues sont moins dissipées sur les petits-fonds des côtes rocheuses (caps), contrairement aux zones côtières meubles (sableuses) où les vagues y perdent une grande partie de leur énergie en raison de leur déferlement loin de la côte. De ce fait, les zones côtières les plus exposées aux vagues fréquentes se situent aussi bien sur les petits-fonds des côtes rocheuses que sur les côtes (naturellement) moins protégées par l'orientation structurale des caps. En l'occurrence, les résultats montrent que le forçage induit par les vagues des secteurs NNE et WNW est essentiellement tributaire du degré d’exposition de la côte aux vagues provenant du large (i.e., Ain Benian), de la position du trait de côte par rapport aux caps et promontoires voisins (i.e., Bou Ismail) et des pentes sousmarines proches côtières (i.e., caps de la région). Enfin, les résultats de ce travail ouvrent de nouvelles perspectives de recherches pour l'estimation plus fine des puissances des vagues sur le littoral Algérien et ce, à travers l'actualisation des données océanographiques notamment celles relatives aux vagues et houles interagissant fréquemment sur les petits-fonds du littoral algérien.
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